Meng, de la Maison du Donut à Lille
Ouvert depuis novembre 2019, le salon de thé de donut, est un nouveau concept qui plaît à 300% aux Lillois 🍩
Meng-Sear Taing est cogérant de la Maison du Donut, salon de thé spécialisé dans les donuts à Lille, avec ses associés Julien et Mehdi. Un concept tout nouveau qui vous invite à redécouvrir cette pâtisserie que l’on connaît tous, le donut. Mais cette fois, les trois entrepreneurs vous proposent un donut artisanal, local et bio.
Pourquoi les donuts ?
Parce que c’est une pâtisserie que tous les trois nous adorons et qu’on ne pouvait pas vraiment la retrouver de façon artisanale en France. Moi qui ai énormément voyagé à l’étranger, surtout en Asie et en Australie, je pouvais manger des donuts tous les matins avec un café n’importe où. Et en France, je ne retrouvais pas cette offre. Donc j’ai décidé de me reconvertir pour pouvoir créer ce projet-là. Julien et Mehdi, qui eux aussi ont énormément voyagé, avaient également cette envie d’entreprendre. Et c’est ainsi qu’est née la Maison du Donut. C’est notre première création, notre propre concept, que nous avons voulu partager avec les Lillois.
Qu’est-ce qui rend votre commerce spécial ?
Déjà, nous proposons exclusivement des donuts, sucrés et salés.
La deuxième chose c’est que nous travaillons avec des produits locaux au maximum. Par exemple, notre lait vient d’Arras et notre farine de Mons-en-Pévèle. On dit que c’est un donut made in France, mais moi je dirais même que c’est un donut made in Hauts-de-France. Nous travaillons également du bio quand c’est possible. Et nous essayons de tendre au maximum vers le zéro déchet en réduisant notre production de déchets. Il y a un gage de qualité qui est essentiel pour nous sur notre service et nos produits.
La grosse particularité aussi de notre entreprise, c’est que nous sommes très proches de nos clients, c’est-à-dire que nous avons une réelle volonté de partager un moment avec eux, de les écouter, de les conseiller…
Quel est votre rôle dans l’équipe ?
Je n’ai pas forcément de rôle attitré, mais comme j’ai un CAP pâtissier et que je suis passionné de pâtisserie, mon rôle principal est de créer toutes les pâtisseries et la pâte a donuts. Bien sûr, je crée les recettes, mais les décisions sont toujours prises ensemble. On se répartit vraiment les rôles en fonction de ce que chacun aime faire. Autant faire des choses qui nous plaisent !
Vous êtes en plein centre de Lille, à l’extérieur d'un bâtiment iconique de la ville (la Vieille Bourse). Pourquoi avoir choisi ce lieu pour ouvrir votre commerce ?
Pour vous dire la vérité, la recherche d'un local a été très compliquée !
Il se trouve que la première photo que nous avions prise ensemble à trois, c’était devant la Vieille Bourse de Lille. Nous nous étions donc dit que cela pourrait être intéressant d’ouvrir près de la Vieille Bourse. Alors est-ce que c’est une chance ou un signe du destin ? Je ne sais pas, mais en tout cas nous, on est très heureux d’être là !
Qu’est-ce que vous préférez dans votre métier ?
Ce que je préfère, c’est rigoler avec mes deux associés. J’aime cette vraie énergie, cette vraie synergie que nous avons. On s’écoute tout le temps, on communique, on s’entraide. Je suis très heureux qu’on puisse faire ça a trois !
Et l’autre partie que j’aime beaucoup c’est de pouvoir développer, créer, imaginer, et aller jusqu’au bout de notre vision.
Comment cela se passe pour vous d’entreprendre à plusieurs ?
Nous avançons ensemble à trois parce que nous avons tous les trois cette même vision. Nous savons que nous voulons la même chose.
C’est plus simple d'entreprendre à trois. Beaucoup de personnes nous disent qu’à trois c’est plus difficile, moi je peux vous garantir qu’à trois, c’est vraiment plus simple et aussi plus rapide. Il y a ce proverbe qui dit : "Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin" Moi, je peux vous garantir qu’à plusieurs, on va beaucoup plus loin mais on va également beaucoup plus vite.
Pourquoi vous êtes-vous lancé dans l’aventure Dailyn ?
Ce qui m’intéressait surtout, c’est la visibilité.
Où vous voyez-vous dans cinq ans ?
Dans cinq ans, j’aimerais bien être partout ! En France, déjà. En cinq ans, ce serait génial si on arrivait à se déployer, pour pouvoir proposer nos produits à beaucoup de monde en France. À Lille, il y a énormément de touristes. Des personnes qui viennent de Lyon, Paris, Bordeaux, qui testent nos produits, nous demandent souvent quand on s’installera chez eux. Nous, ça nous fait réellement plaisir, parce que ça prouve que notre concept plaît !
Quel conseil donneriez-vous à un futur commerçant qui souhaite se lancer ?
D’être exigeant avec lui-même. De ne jamais abandonner, et de toujours vouloir faire mieux que ce qu’il fait, que ce qu’il faisait et, que ce qu’il fera. C’est la chose la plus difficile à faire, mais il faut rester exigeant !